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Guerre à Gaza : la gauche hausse le ton après le bombardement de Rafah

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Le fondateur de La France insoumise, Jean-Luc Melenchon, et des députés LFI, dont Jérôme Legrave (au premier plan à droite), lors d'une manifestation pour un cessez-le-feu à Gaza devant les bureaux des Nations unies à Genève, le 3 février 2024. (Fabrice Coffrini/AFP)
publié le 27 mai 2024 à 11h45

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L’escalade

«Ce n’est pas une guerre : c’est une extermination.» Les mots du député LFI Jérôme Legavre font écho à l’atrocité des images en provenance de Rafah. Dimanche 26 mai, un bombardement de l’armée israélienne a fait au moins 40 morts dans le sud de la bande de Gaza, selon des chiffres du Hamas. L’attaque a été opérée «près du siège des Nations unies», dans un lieu qui «avait été désigné par l’occupation israélienne comme une zone humanitaire», indique le Croissant-Rouge dans un communiqué. Depuis, les réactions se multiplient à gauche, et notamment du côté de LFI. «L’abominable massacre des tentes du camp de réfugiés à Gaza résume ce que sont les assassins de cette armée de criminels de guerre et leurs chefs», s’indigne Jean-Luc Mélenchon. La cheffe des députés insoumis, Mathilde Panot, elle, répète inlassablement le mot «génocide». Les autres forces de gauche ne sont pas en reste. La patronne des députés verts, Cyrielle Chat