Extrait de Chez Pol, notre newsletter politique réservée à nos abonnés : découvrez-la gratuitement.
La France va entrer dans l’inconnu. Ou presque. Une période sans majorité clairement identifiée pour l’instant et bientôt sans gouvernement de plein droit, puisque Gabriel Attal s’apprête à être démissionné. Ce qui lui permettra de ne plus avoir à gérer que «les affaires courantes» – notamment pendant la période très sensible des JO – et d’assurer «au nom de la continuité, le fonctionnement minimal de l’Etat», comme l’expliquait une note du secrétariat général du gouvernement datée du 2 juillet.
Dans les clous juridiquement, la situation qui va voir le Premier ministre être aussi président de groupe à l’Assemblée interpelle, plus encore que les 17 ministres démissionnaires qui seront parallèlement députés et pourront voter, jeudi 18 juillet, pour les postes clés de l’Assemblée. «C’est le stade suprême du en même temps», ironise le député PS Philippe Brun. «Ils continuent d’abîmer la République et la séparation des pouvoirs», renchérit l’élu LFI Damien Maudet. «Cette rupture avec le principe