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Le mot «milice», et les références aux heures les plus sombres de notre histoire qui vont avec, est lâché. Par la gauche, en réaction à l’annonce, hier par Reconquête, du lancement de son «Groupe de sécurité de Reconquête», baptisé GSR. «En 1940, on appelait ça la milice», a réagi sur X (anciennement Twitter) Jean-François Debat, le maire socialiste de Bourg-en-Bresse.
Secrétaire général du parti à la rose, Pierre Jouvet a dans un premier temps réclamé au ministère de l’Intérieur la dissolution pure et simple du parti d’Eric Zemmour : «Une milice fasciste pour organiser des ratonnades. Ce parti dont le dirigeant a été condamné plusieurs fois pour provocation à la haine raciale fait peser un danger extrêmement lourd sur notre République. Il est temps de demander la dissolution de Reconquête.» «Une milice maintenant. Il faut dissoudre Reconquête», a également lancé le député écolo Benjamin Lucas.
Mais, plus tard dans la soirée, le Parti socialiste nuançait un peu sa requête avec un communiqué deman