Il faut bien l’admettre : ces temps-ci à gauche, la campagne des européennes ne déchaîne pas vraiment les passions. Les discussions finissent presque toujours par dériver sur 2027, autour de cette question : va-t-on réussir à s’unir pour espérer être au second tour de la prochaine présidentielle ? Les partis de l’ex-Nouvelle union populaire écologique et sociale ne sont pas seulement divisés entre eux. Que ce soit à La France insoumise, au Parti communiste, au Parti socialiste, ou encore chez Les Ecologistes, on trouve deux camps à l’intérieur de chaque mouvement : les unionistes et les identitaires. Avec un ventre mou qui n’a pas de position tranchée, et qui risque globalement de suivre le sens du vent.
Mais même en cas de volonté d’union, comment départager les futurs candidats ? Si la perspective d’une primaire n’enthousiasme personne, peu de solutions alternatives vraiment solides ont émergé pour l’instant. Un point revient pourtant dans la bouche des jeunes cadres, souvent effarés par la façon dont sont investis les candidats dans leurs mouvements respectifs. «Pour les européennes, on est capables de mettre en position éligibl