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La gauche reprend son sport favori : s’entredéchirer

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Elections européennes 2024 dossier
Malgré des propositions de «pacte de non-agression» ‚ à l’approche des européennes, les forces de gauches commencent à se tirer dans les pattes. Des dissensions dont personne n’était sorti gagnant lors des précédentes échéances électorales.
L'eurodéputée LFI Manon Aubry, à Strasbourg le 14 mars. (Pascal Bastien/Libération)
publié le 28 mars 2024 à 12h41

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Si les combats fratricides étaient une discipline olympique, la gauche française serait médaillée d’or. La multiplication des listes aux européennes n’apaise pas les tensions, bien au contraire. Notamment du côté des insoumis, pour l’instant largués dans les sondages par la liste PS-Place publique menée par Raphaël Glucksmann. Faut-il y voir un lien ? Les troupes de Jean-Luc Mélenchon commencent à taper régulièrement sur leurs ex-alliés roses de la Nupes, les accusant d’être trop va-t-en-guerre sur l’Ukraine ou trop proches des positions macronistes au Parlement européen.

«Le seul adversaire devrait être Bardella»

Mercredi 27 mars, le ton est à nouveau monté entre l’insoumise Manon Aubry et l’eurodéputée Place publique Aurore Lalucq lors d’un débat au sommet ChangeNow sur les enjeux de transition écologique. Aubry a ainsi attaqué la liste Glucksmann en évoquant le projet décrié – mais pas franchement européen – de l’A69 : «Je me posais la question sur la défense des zones humides. Pourquoi le PS a défendu le projet d’A69 ? Je sais que M. Beaune l’a défendu aussi.» Et Lalucq de répon