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Entre le maire EE-LV de Lyon, Grégory Doucet, et le ministre de l’Intérieur, c’est compliqué. Il y a d’un côté les critiques de Darmanin à l’adresse du premier édile, considérant par exemple que le Lyonnais manquait de considération envers les policiers ; il y a de l’autre les critiques de Doucet, fustigeant le désengagement passé de l’Etat en matière de sécurité et réclamant une augmentation des effectifs de police nationale. C’est parfois une bataille de communication, mais pas seulement.
Jeudi, Doucet a confirmé avoir saisi le tribunal administratif pour que les documents relatifs aux effectifs de la police nationale lui soient transmis. «La sécurité est une priorité pour moi en tant que maire et pour de nombreux Lyonnais. Il est normal que je me soucie du nombre de policiers nationaux à Lyon. Mon rôle est de défendre l’intérêt des Lyonnais et que Paris tienne ses promesses à Lyon. La transparence c’est la condition de la confiance et de la crédibilité», assure Doucet. A l’hôtel de ville, on rappelle que Darmanin avait promis 300 policiers nationaux supplémentaires net, «c’est-à-dire en comptant les départs» entre Rhône et Saône.
Réponse de… la préfète
Mais pourquoi refuse-t-on, du côté de Beauvau, de communiquer sur ces