C’est encore la droite qui le tient. Une semaine après avoir été foudroyé par une motion de rejet votée contre son projet de loi sur l’immigration, Gérald Darmanin attend la sentence de la commission mixte paritaire (CMP) qui se réunit ce lundi. Lui, censé être de toutes les scènes du débat dans l’hémicycle, devra suivre à distance les échanges de ce conclave de sept députés et de sept sénateurs chargés de trancher le sort de son texte. S’il est possible, un accord passera par les parlementaires Les Républicains, qui détiennent quatre des quatorze sièges. Après que 40 députés LR, en joignant leurs voix à celles de la Nupes et du RN, ont balayé sa loi, comptent-ils lui infliger un autre revers ? Lui imposer leur version (musclée) de la politique migratoire ? Darmanin et la droite : une histoire d’amour et de haine qui a tourné au vinaigre.
Lundi 11 décembre, pendant que la majorité, assommée par la motion de rejet, est en réunion de crise, à quelques pas, un pot s’improvise à la questure de l’Assemblée autour d’Eric Ciotti,