Menu
Libération
Au comptoir de Chez Pol

La lucidité d’Agnès Pannier-Runacher qui craint une alliance de la macronie avec LR

Article réservé aux abonnés
Indiscrétions piquantes, maladresses vaches ou douces confessions : chaque jour, retrouvez les brèves qui auscultent le monde politique.
La ministre démissionnaire Agnès Pannier-Runacher, le 9 juillet devant l'Assemblée nationale, à Paris. (Bastien André/Hans Lucas via AFP)
publié le 30 août 2024 à 11h05

Extrait de Chez Pol, notre newsletter politique réservée à nos abonnés : découvrez-la gratuitement.

Macroniste lucide

La macronie se divise en deux catégories : ceux qui nient leur défaite (ou du moins la victoire du NFP au second tour des législatives) et ceux qui ont ouvert les yeux. Figure de ce qui reste de la très faible aile gauche du camp présidentiel, Agnès Pannier-Runacher appartient à la deuxième. Et la ministre démissionnaire déléguée auprès du ministre de l’Agriculture le fait savoir dans une interview au Figaro. «Ce serait très dangereux de donner cette impression [de vouloir conserver le pouvoir]. Les Français ont voté pour un changement de politique. Ça implique un changement de casting gouvernemental», rappelle-t-elle tout d’abord, lucide, avant de prévenir son camp, plutôt enclin à s’allier avec la droite de Laurent Wauquiez qu’avec la gauche : «Si on allait vers un accord avec la seule droite, cela se ferait sous la menace d’une motion de censure du RN, ce qui reviendrait indirectement à devoir faire des compromis avec Marine Le Pen. Ce serait inacceptable et tout le contraire du front