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En 2017, Emmanuel Macron voulait révolutionner la politique et casser le clivage gauche-droite pour que les élus et les électeurs qui se reconnaissent dans ce segment idéologique central, ce grand marais des modérés des deux camps, puissent travailler ensemble à trouver des solutions et sortir de leurs enfermements partisans, dictés par la bipolarisation atavique devenue artificielle et handicapante. Qu’avaient en commun ces deux grandes familles de la politique française, ce centre gauche et ce centre droit ? Au-delà d’une vision partagée de la construction européenne et d’une conception sociale-libérale ou libérale-sociale, sorte de «marquise vos beaux yeux, vos beaux yeux marquises» du modèle social français et de son financement, les modérés des deux camps étaient attachés à une façon de faire de la politique moins «top down» (verticale en bon français), pour parler en langage macroniste.
Des troupes tellement bonnes poires
Ils voulaient de la «coconstruction». Le centre