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Emmanuel Macron et Gabriel Attal sont des magiciens. Le couple exécutif a réussi la prouesse de transformer des gauches soi-disant irréconciliables en une union de la gauche d’une ampleur pas vue depuis perpète. Alors que les négociations se poursuivent entre les formations à l’origine du nouveau Front populaire (LFI, PS, Ecologistes et PCF), les récalcitrants socialistes à la Nupes se convertissent au rassemblement face au risque d’une majorité entre le Rassemblement national et Les Républicains.
Après Stéphane Le Foll ou Carole Delga – qui dit «oui au Front populaire qui change la vie des gens en actes» –, c’est Michaël Delafosse, le maire rose de Montpellier et anti-Nupes notoire, qui a annoncé mardi à Midi Libre son intention d’être de la partie. «Cette initiative est une réponse de salut public face à une urgence démocratique. Et il faut y répondre», explique l’édile tout en maintenant ses critiques envers Jean-Luc Mélenchon et une partie des insoumis.
Et dans la nuit de mardi à mercredi, c’est, à l’extrême opposé de l’aile droite du PS, le NPA qui a décidé de rejoindre le nouveau Front populaire. Le parti de Philippe Poutou annonce rallier l’union en marche «pour faire face à l’extrême droite et à Macron» et assure que ses «militants vont s’engager pleinement pour faire gagner les candidats du Front populaire». Comme quoi, avec la macronie, tout devient possible.