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Au comptoir de Chez Pol

La macronie se divise aussi sur l’hypothèse d’un Premier ministre de gauche

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A Matignon, à Paris le 6 octobre. (Stephane Mahe/AFP)
Publié le 08/10/2025 à 14h20

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Ensemble, tout n’est pas possible

Et si Macron nommait un Premier ministre de gauche ? L’hypothèse qui semblait encore incroyable la semaine dernière fait son chemin dans l’esprit de certains. Même l’éditorialiste Christophe Barbier juge l’idée crédible sur LCI – avec un bémol, les gens de gauche évoqués sont Bernard Cazeneuve, Roland Lescure, Yaël Braun-Pivet, Eric Lombard et François Hollande. Chez les politiques aussi, l’hypothèse est suffisamment sérieuse pour que certains se positionnent. Retailleau a déjà prévenu hier sur France 2 qu’il ne reviendrait «certainement pas» dans un gouvernement dirigé par un «homme de gauche». Est-ce que ça veut dire que si c’était une femme de gauche à Matignon, ça irait ? Non, arrêtez de déconner, on parle de Retailleau. Chez Renaissance aussi, on se sent obligé de se positionner. François Cormier-Bouligeon, pas vraiment le plus gauchiste des macronistes, s’est dit «prêt à soutenir un Premier ministre de gauche qui aura démontré une capacité solide à gouverner et un attachement robuste à la République». Sylvain Maillard s’y est en revanche opposé, comme Annie Vidal ou