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Il faut bien que les macronistes se trouvent une lumière au bout du long tunnel qu’est ce second quinquennat. Dans le petit rétroplanning qu’ils se bricolent, certains veulent croire que l’éclaircie viendra au printemps prochain. En attendant, la saison automne-hiver sera éprouvante. Un gros coup de collier pour passer – dieu sait comment – le budget pour 2026, puis viendront les municipales où, au sein du bloc central, personne ne se fait d’illusions sur la taule annoncée… Et enfin, la pression pourrait retomber sur l’exécutif.
«Ça va tanguer très fort sur le budget, c’est le Cap Horn. Après, les eaux seront plus calmes. On sera dans la présidentielle et personne ne jouera le bordel», prédit un proche d’Emmanuel Macron. Les oppositions se mettront à préparer leur campagne. A un an de la présidentielle, les appels à dissoudre l’Assemblée n’auraient même plus grand sens : si jamais le chef de l’État appuyait sur le bouton, son successeur, en arrivant au pouvoir en mai 2027, ne pourrait à son tour décréter une dissolution qu’un an après les dernières législatives.
Quant au budget pour 2027, dans un an, qui voudrait censurer le gouvernement en place alors que le futur exécutif fera de toute façon un budget rectificatif en prenant les manettes ? Encore quelq