«Elle est interdite.» Contactée par Libé, la préfecture de Paris annonce ce vendredi 12 janvier que le défilé des identitaires prévu samedi soir dans le Ve arrondissement de la capitale ne se tiendra pas. A l’appel de l’association «Paris fierté», faux-nez historique des militants parisiens de Génération identitaire, la mouvance d’extrême droite était appelée à manifester entre le quai de la Tournelle et l’église Saint-Etienne-du-Mont. Une marche aux flambeaux organisée par les héritiers d’un groupe dissous en 2021 pour son racisme et sa violence, et dont les participants se livrent régulièrement à des débordements. Sur Facebook, «Paris fierté » a annoncé contester l’interdiction en justice par le dépôt d’un référé-liberté.
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Le défilé en lui-même, dont cette année aurait été la 20e édition, est censé rendre hommage à sainte Geneviève, canonisée après avoir mené la résistance de Paris face au siège des Huns en 451 et sainte patronne de la ville. Toutefois, il s’agit surtout d’une démonstration de force de l’extrême droite dans les rues de la capitale. Derrière les identitaires, à l’organisation, toutes les nuances de la mouvance – des néofascistes aux néonazis – en profitent pour se greffer au rassemblement.
Il y a deux ans par exemple, un groupe mêlant des nervis des Zouaves Paris (qui deviendront e