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Le mot : «périlleux»
Les presque 1,9 million de signataires de la pétition demandant l’abrogation de la loi Duplomb risquent d’être déçus : Macron ne semble pas franchement chaud pour répondre à cette requête populaire qui bat tous les records. «La France n’est pas une île. Tout ce qui la désynchronise la fragilise», a ainsi jugé le Président en conseil des ministres mercredi 23 juillet, selon une ministre auprès de Chez Pol. «Il faut accepter la complexité des choses et l’importance de la science», a ajouté Macron. C’est pourquoi le texte sera «de toute façon promulgué», a affirmé la ministre de l’Agriculture et fervente partisane de cette loi, Annie Genevard, puisqu’il a été adopté par le Parlement. La pétition pourrait simplement déboucher sur un débat, sans vote, au Palais-Bourbon. Quant à la demande d’une partie des oppositions d’une seconde délibération, il semble que le Président ne soit pas plus enclin à l’accepter. «Il n’a pas été questi