Le député Ensemble pour la République (EPR) du cru en a fait les frais. Dans un face-à-face musclé, ce vendredi 8 novembre, avec les salariés de l’usine Michelin de Cholet (Maine-et-Loire), Denis Masséglia, tente, pour sa défense, de vanter «le taux de chômage passé de 9 % à 7 %» et le fait que «pour la première fois, on a créé des emplois industriels en France». Excédé, son interlocuteur, un syndicaliste SUD, lui renvoie à la figure les «familles dont les enfants ont vu à la télé ce qui se passe» : l’annonce, mardi 5 novembre, par le géant français du pneu de la fermeture de ce site et de celui de Vannes (Morbihan), menaçant plus de 1 250 postes. Certes, c’est au gouvernement Barnier de gérer l’accompagnement des salariés sur le carreau de Michelin mais aussi d’Auchan, qui prévoit de supprimer 2 400 emplois. Le ministre chargé de l’Industrie, Marc Ferracci, leur a promis «beaucoup de moyens», tandis que le Premier ministre
Désillusion
La multiplication des plans sociaux, un coup dur aussi pour le bilan des macronistes
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Le ministre chargé de l’Industrie, Marc Ferracci, auprès des salariés de Michelin en grève à Cholet, le 8 novembre 2024. (Stephane Mahe/Reuters)
par Laure Equy
publié le 9 novembre 2024 à 11h09
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