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Libération
Le billet de Thomas Legrand

La Nupes à l’épreuve de la nouvelle guerre israélo-palestinienne

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La nature même de la gauche, c’est de défendre partout à la fois la démocratie et les opprimés. Mais pour remplir cette double exigence, encore faut-il dénoncer clairement ce qui relève du terrorisme avant d’en critiquer les causes et de tenter d’expliquer leurs conséquences. Chose que n’a pas su faire La France insoumise ce week-end alors qu’Israël subissait une attaque du Hamas.
Dans la ville d'Ashkelon lundi, au sud d'Israël, après une attaque à la roquette depuis Gaza. (Menahem Kahana/AFP)
publié le 9 octobre 2023 à 16h53

La Nouvelle Union populaire écologique et sociale survivra-t-elle à la nouvelle guerre israélo-palestinienne ? La question pourrait paraître indécente tant le nombre et la nature des vraies victimes risquent d’être d’une tout autre importance. Mais, toutes choses égales par ailleurs, cette question de politique intérieure se pose. Le PS, les écologistes et le PCF ont commencé par condamner sans ambages un «acte terroriste». Il sera temps, rapidement, d’en analyser les causes et de cibler les responsabilités israéliennes si, comme on en prend le chemin, une guerre résulte des évènements de ce week-end.

Mais la condamnation du terrorisme et de l’assassinat délibéré de civils était un préalable évident. La France insoumise (LFI), par les divers canaux de son organisation dite «gazeuse», n’a pas utilisé le mot «terrorisme» pour qualifier ce qui s’est passé. La vraie nature d’un mouvement