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Récit

«Là, on me concède une place sur l’Olympe mais demain je serai peut-être le diable» : Olivier Faure, le goût de poker

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Houspillé par une partie de la gauche pour ne pas avoir censuré le gouvernement, le premier secrétaire du Parti socialiste mise sur la reparlementarisation de la vie politique pour réhabiliter son camp. Et place ses billes avant 2027.

Olivier Faure à l'Assemblée nationale, le 16 octobre 2025. (Benoit Tessier/Reuters)
ParCharlotte Belaïch
Journaliste politique
Publié le 18/10/2025 à 7h08

Ce printemps 2018, peu de Français connaissent Olivier Faure. Tout juste élu premier secrétaire du Parti socialiste, le député de Seine-et-Marne doit faire son premier 20 heures sur France 2. Mais le 10 avril, c’est finalement François Hollande qui le remplace, pour parler de son livre les Leçons du pouvoir (Stock). Il faudra attendre sept ans, et trois autres congrès remportés, pour qu’il finisse par s’asseoir sur le plateau du journal télévisé. Depuis, Olivier Faure défile sur les télévisions des Français. S’ils sont de plus en plus nombreux à reconnaître son visage, c’est aussi que le PS retrouve peu à peu sa place. «Entre 2017 et 2022, tout le monde se fichait de ce qu’on faisait. Aujourd’hui, on est sortis du confort ouaté de l’opposition», raconte le président du groupe socialiste à l’Assemblée nationale, Boris Vallaud.

Mardi 14 octobre, après avoir pris le risque de la négociation avec le gouvernement, <