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Quand, s’agissant des évènements qui secouent Israël, Gaza et la région, on entend le Modem Jean-Louis Bourlanges, président de la commission des Affaires étrangères de l’Assemblée, soutien – avec la distance critique que lui autorise son expérience – d’Emmanuel Macron, on se prend à regretter la politique à l’ancienne. Ce temps ou les réactions aux événements géopolitiques des grands leaders des divers partis étaient, avant d’être rendues publiques, délibérées, résultaient d’une lignée idéologique et se basaient sur une perspective partagée. L’événement ponctuel sur lequel chacun attendait qu’ils apportent leur pierre au débat, était le dernier soubresaut d’une histoire qu’ils connaissaient sur le bout des doigts. Ou au moins que les spécialistes, reconnus comme tels, leur exposaient avant que la position officielle du mouvement soit arrêtée.
Le camp des raisonnables un peu barbants
Une époque où l’on ne réagissait pas sur le conflit israélo-palestinien, par réflexe ou atavisme, comme