Même pas mal. Dans un hémicycle clairsemé, Michel Barnier a évité sans flancher sa première motion de censure, mardi 8 octobre. Seuls 197 députés ont voté le texte porté par le Nouveau Front populaire, loin des 289 voix requises pour faire tomber un gouvernement. Sans les 125 voix du RN, la mission était mathématiquement impossible. Au Palais-Bourbon, la coalition de gauche voulait frapper d’entrée de jeu après la déclaration de politique générale du Premier ministre, et faire bloc face au «hold-up démocratique» ayant mené le Savoyard à Matignon, malgré les 6,5 % de son parti aux dernières législatives. «Jamais, monsieur le Premier ministre, vous n’auriez dû vous tenir devant moi et siéger sur ces bancs avec un gouvernement, qui, lui non plus, n’aurait jamais dû être nommé», débute à 17 heures le premier secrétaire du Parti socialiste, Olivier Faure.
Tour à tour, les représentants de la