Emma Rafowicz est une femme, française, de gauche. Présidente des Jeunes Socialistes et candidate aux européennes sur la liste de Raphaël Glucksmann, c’est ainsi qu’elle se définit. Mais pour d’autres, Emma Rafowicz, petite-fille de Polonais victimes des pogroms, est juive avant tout. Qu’importe si, malgré un passage à l’Union des étudiants juifs de France, elle n’en fait pas un élément de son identité politique.
Sur le réseau social X, certains la considèrent avant tout comme la nièce d’Olivier Rafowicz, le porte-parole de Tsahal qui a écumé les plateaux français après le 7 Octobre. Ciblée par des attaques antisémites depuis des semaines, la socialiste a fait un signalement à la plateforme officielle Pharos et déposé plainte le 6 mars.
Le portrait
Dans les tweets qu’elle a montrés aux enquêteurs, on lui reproche les positions de son oncle et on l’accuse «d’infiltrer» la politique française pour le gouvernement israélien. Elle partage pourtant les mots d’ordre de son camp politique : condamnation