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Loi PLM

La réforme du mode de scrutin à Paris, Lyon et Marseille définitivement adoptée par l’Assemblée nationale

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Après un long parcours législatif, les députés ont voté ce jeudi 10 juillet une loi instaurant un double scrutin dans ces trois villes, revenant ainsi au droit commun. Ses opposants s’en remettent désormais au Conseil constitutionnel.
Les élections municipales à Paris, le 23 mars 2014. (Vincent Nguyen/Riva-Press.Libération)
publié le 10 juillet 2025 à 10h02

Dans Britannicus, Racine fait dire à Junie : « Illisibilité »«J’ose dire pourtant que je n’ai mérité ni cet excès d’honneur, ni cette indignité.» C’est le mot choisi par le ministre des Relations avec le Parlement, Patrick Mignola, pour évoquer la réforme du mode de scrutin à Paris, Lyon et Marseille. Après un examen tortueux, les députés l’ont définitivement adopté ce jeudi 10 juillet. A l’issue d’un travail de deux ans, le rapporteur (Modem) Jean-Paul Matteï a salué une «avancée démocratique» qui «met un terme à un mode de scrutin dérogatoire qui sectorise l’élection dans nos trois plus grandes villes». Insoumis, RN, UDR, Les Républicains et macronistes ont voté pour ; les députés socialistes, écologistes, Horizons, Liot et communistes ont voté contre. Le texte a été adopté par 112 pour et 28 contre.

Jusqu’à présent, à Paris, Lyon et Marseille, les électeurs votaient une seule fois, pour leurs conseillers d’arrondissement ou de secteur. Cette spécificité remonte à une