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Au comptoir de Chez Pol

La résistance s’organise face au groupe d’amitié France-Maroc à l’Assemblée, présidé par le RN

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Jordan Bardella, président du Rassemblement national, et Marine Le Pen, présidente du groupe RN à l'Assemblée, reçus à Matignon le 16 décembre. (Albert Facelly/Libération)
publié le 14 janvier 2025 à 11h34

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Solide comme un Maroc

Premier groupe en effectif, premier servi. L’enjeu était surtout symbolique, mais la bataille durait depuis des semaines : le Rassemblement national a obtenu lundi 13 janvier la présidence de groupes d’amitié de pays convoités à l’Assemblée, et notamment celle du groupe France-Maroc. L’entourage de Marine Le Pen avait expliqué à l’AFP avant cette rencontre qu’il s’agissait d’un «grand pays de diplomatie et de développement économique» et d’un acteur «important dans la lutte contre l’immigration», avec une «forte diaspora». L’obtenir était donc considéré comme un «signal fort». «Je prends acte avec effarement de l’attribution au RN de la présidence du groupe», a fustigé le député des Français de l’étranger dont la circonscription inclut le Maroc, Karim Ben Cheikh. Et le député Génération·s, qui siège au groupe écolo, d’expliquer que, «par principe», il boycottera ce groupe : «En raison des idées xénophobes défendues par ce parti que j’ai toujours combattu, par respect pour les Marocains de France et leurs familles, je n’entends pas siég