Début février, le maire (Les Républicains) de Metz, François Grosdidier, avait réclamé en urgence le reconfinement de la Moselle, en proie à la circulation des premiers variants. Près de trois semaines plus tard, le gouvernement semble se diriger vers des confinements locaux en week-end. Pas de quoi satisfaire François Grosdidier qui regrette des «demi-mesures».
Avez-vous le sentiment d’avoir enfin été entendu par l’Etat ?
Oui et non. Ce que je demandais à l’époque, ce n’était pas des confinements localisés de deux jours le week-end, en plus du couvre-feu à 18 heures toute la semaine, comme ce qui a été fait à Nice. Je pense que le couvre-feu rend la vie insupportable aux gens sur le plan psychologique, que c’est presque aussi désastreux sur le plan économique qu’un confinement total. En outre, cela a un effet contre-productif sur le plan sanitaire, comme l’a démontré l’enquête du CHU de Toulouse. Mais tant que nous ne sommes pas parvenus à l’immunité collective au moyen de la vaccination, notre problème doit être de réguler les entrées et les sorties dans les hôpitaux. La seule solution qui marche, c’est le vrai confinement : celui où les scolaires et ceux qui ne sont pas obligés de travailler hors de chez eux restent à la maison. Je pense qu’il vaut mieux des confinements locaux et forts que ce couv