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Libération
Le billet de Jonathan Bouchet-Petersen

La taxe Zucman, un totem légitime mais qui fait passer tout le reste au second plan

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Excellente sur son principe, planche de salut pour un PS à la peine, la mesure ne peut pas répondre à tout, ni ne doit éclipser d’autres sujets majeurs.

Lors de la marche «Climat, justice, libertés», à Paris le 28 septembre 2025. (Jerome Gilles/NurPhoto. AFP)
Publié le 01/10/2025 à 12h14

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Le grand mérite de la taxe Zucman, portée par la gauche en général et par les socialistes en particulier dans leur négociation poussive avec Sébastien Lecornu, est d’avoir mis au cœur du débat budgétaire la question de la justice fiscale. Et très concrètement celle de la juste contribution des ultra-riches, ceux dont le patrimoine est d’au moins 100 millions d’euros et qui échappent plus que les classes moyennes à leur devoir fiscal. Voilà une question majeure quand il s’agit de demander des efforts au plus grand nombre. Mais au-delà d’une simple mesure clivante (quoique soutenue par une très large majorité des Français),