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Laurent Fabius est en train de se transformer en professeur particulier d’Etat de droit pour Emmanuel Macron. On apprend dans Challenges ce jeudi que le Conseil constitutionnel, présidé par l’ancien Premier ministre socialiste, «ne s’appuiera pas sur la saisine du Président sur la loi immigration» (décision attendue le 25 janvier) car «ce recours ne mentionne pas “les dispositions législatives sur lesquelles le Conseil est invité à se prononcer”», précise l’hebdo.
Les sages se baseront donc sur d’autres saisines, comme celle de la présidente de l’Assemblée, Yaël Braun-Pivet. Les députés des 4 groupes de la Nupes avaient eux aussi saisi le Conseil, pointant une trentaine d’articles de la loi et réclamant sa censure totale. Illico après l’adoption du très contesté texte d’inspiration extrême droitière,