Après les déboires nés du budget 2025, celui de 2026 inquiète déjà l’exécutif. Il va être «un cauchemar» à préparer, redoute la porte-parole du gouvernement Sophie Primas qui prévient que «chacun sera mis à contribution» pour réduire le déficit de «5,4 à 4,7 % du PIB». Son entourage a ensuite rectifié cette dernière cible auprès de l’AFP, il s’agit de 4,6%. «Il va y avoir une grande conférence sur les finances publiques en avril qui va associer tout le monde, car le Premier ministre veut absolument aujourd’hui que ce budget 2026, qui va être un cauchemar tant les difficultés financières sont importantes, soit partagé», a déclaré Sophie Primas sur Public Sénat.
«C’est un budget très difficile. Faire passer le déficit de l’État de 5,4 à 4,7% [en fait 4,6%, ndlr] du PIB, plus faire face aujourd’hui aux nouveaux challenges qui sont des challenges de réarmement et d’investissement dans notre industrie de la défense, ce sont des difficultés qui s’additionnent», a-t-elle jugé.
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Début février, Bercy avait indiqué que le déficit public de la France pour 2026, anticipé jusqu’à présent à 4,6 % du PIB, serait révisé en hausse mais resterait sous les 5 %. Pour atteindre cet objectif, «chacun sera mis à contribution», a-t-elle prévenu, sans rentrer dans les détails des économies ou efforts envisagés. «Ce qui est important, c’est que chacun se rende bien compte de la situation difficile dans laquelle nous sommes aujourd’hui», a-t-elle ajouté.
Mise à jour à 14h : avec la rectification apportée par l’entourage de la porte-parole sur la cible de déficit en 2026.