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Le camp Montebourg lit Chez Pol. Et visiblement, le numéro de lundi lui est resté en travers de la gorge. Dans l’entourage de M. Remontada, on a moyennement apprécié les mots de Julien Bayou, numéro 1 d’EE-LV, évoquant dans nos colonnes la désunion de la gauche en général et le cas Montebourg en particulier. «Quel intérêt de toper avec lui alors qu’il est en train de basculer dans le camp du Frexit ? s’interrogeait Bayou. Il applaudit la Pologne [qui conteste la primauté du droit européen, ndlr]. Mais la Pologne n’est pas en train de remettre en cause la politique monétaire de l’UE, elle remet en cause l’Habeas corpus, les fondements de l’Europe.»
«Ce sont des méthodes de fripouilles, de porte-flingue. C’est de l’injure. Bayou est le digne successeur de Jean-Christophe Cambadélis, un apparatchik qui n’a jamais bossé ailleurs que dans les partis. Il veut nous nuire en racontant n’importe quoi, en nous traitant d’extrême droite», s’agace un proche de Montebourg. Notons tout de même que Bayou, nulle part chez nous, n’a usé du terme d’«extrême droite» pour parler de l’ancien