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Le camp Wauquiez joue la mauvaise foi pour sauver sa route départementale

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Alors que le chantier de la RD86 a été suspendu par le tribunal administratif, l’exécutif d’Auvergne-Rhône-Alpes caricature les militants écologistes en une bande d’«extrémistes».
Des militants écologistes occupent l'une des parcelles concernée par le projet de déviation, à Saint-Peray, depuis le 7 novembre. (Romain Etienne/Item pour Libération)
par Maïté Darnault, correspondante à Lyon et Chez Pol
publié le 25 novembre 2024 à 11h29

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En Ardèche, un certain nombre de routes mènent (toujours) au Puy-en-Velay. Alors que le tribunal administratif de Lyon a décidé le 15 novembre de suspendre la phase finale du chantier de la route départementale 86, la région Auvergne-Rhône-Alpes, qui a placé des billes sur le projet (près de 9 millions), ne cache pas son courroux. Dans son viseur, les militants écologistes suspendus aux arbres à Saint-Péray, une commune située le long de la vallée du Rhône où l’artificialisation menacerait près de 50 hectares de terres naturelles et agricoles. Suite à la décision du tribunal, la communauté de communes Rhône Crussol (CCRC), qui porte le projet, a reçu le soutien musclé de l’exécutif régional, oscillant entre insulte et diffamation, le tout nappé d’une couche de mauvaise foi.

Son président (de paille) Fabrice Pannekoucke et son conseiller (très) spécial, un certain Laurent Wauquiez, député de Haute-Loire, ainsi que le président de l’Ardèche Olivier Amrane, également vice-président régional à l’agriculture