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Comment sommes-nous passés du climatoscepticisme, c’est-à-dire le doute sur la réalité du réchauffement climatique, au «climatodénialisme», c’est-à-dire le fait de refuser de voir une réalité avérée à cause de ses conséquences, notamment des solutions douloureuses à mettre en place pour les uns ou politiquement coûteuse pour les autres ? Lors des élections européennes puis législatives, et en ce moment alors que le monde politique se demande quel Premier ministre pour quelle politique, la question environnementale ne pèse en rien sur les débats.
Pourtant, cet été encore, les «événements climatiques extrêmes» se sont multipliés : destruction massive par le feu de puits de carbone forestiers aux Etats-Unis, mauvaises récoltes de céréales, vendanges qui s’annoncent désastreuses, pluies diluviennes ou sécheresses, canicules à répétition. Dans l’actualité, ces événements étaient sociaux (perte de revenu des agriculteurs, inquiétudes sur les prix dans l’agroalimentaire), sanitaires (n’oubliez pas d’hydrater les personnes âgées), logistiques (gérez vos déplacements selon la couleur des alertes par département). L’act