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Groupuscules

Le collectif identitaire Némésis comme à la maison au manoir des Le Pen

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Le groupe radical féminin n’ a pas seulement préparé l’une de ses actions au domaine de Montretout, comme l’a révélé «le Monde». En janvier, ses membres l’ont aussi investi pour faire la fête.

Au manoir de Montretout, à Saint-Cloud (Hauts-de-Seine), en avril 2017. (Yann Castanier/Hans Lucas)
ParMaxime Macé
Journaliste politique
Pierre Plottu
Journaliste politique
Publié le 29/11/2024 à 14h56

Le domaine de Montretout, demeure historique des Le Pen, servirait-il de base arrière au collectif Némésis, groupuscule identitaire féminin ? Le Monde vient de révéler que le manoir, sur les hauteurs de Saint-Cloud (Hauts-de-Seine), a été utilisé par ces militantes pour se réunir et préparer leur action contre la manifestation féministe organisée par le mouvement Nous Toutes, samedi 23 novembre. Contactée par le quotidien, la présidente de Némésis, Alice Cordier, a feint l’ignorance et déclaré tout ignorer des lieux. Pourtant, selon les informations de Libé, ce n’est pas la première fois que le domaine sert au groupuscule.

Samedi 23 novembre, plusieurs dizaines de militantes de Némésis (du nom de la déesse grecque de la vengeance) ont tenté de perturber, comme chaque année, la grande manifestation féministe parisienne. Interceptées par les forces de l’ordre à leur arrivée, celles qui se revendiquent comme «féministes» mais sont surtout identitaires ont cette fois été