Menu
Libération
Au comptoir de Chez Pol

Le come-back dans le Nord de Fabien Roussel, bientôt maire de Saint-Amand-les-Eaux

Article réservé aux abonnés
Indiscrétions piquantes, maladresses vaches ou douces confessions : chaque jour, retrouvez les brèves qui auscultent le monde politique.
Le communiste Fabien Roussel au ministère de l'Economie et des Finances, le 8 janvier 2025. (Xose Bouzas/Hans Lucas. AFP)
publié le 22 janvier 2025 à 11h48

Extrait de Chez Pol, notre newsletter politique réservée à nos abonnés : découvrez-la gratuitement.

Héritier de droit malin

Si, comme tout communiste, Fabien Roussel veut réformer la fiscalité des successions, il n’est pas opposé à l’héritage. Le patron du PCF, qui cite plus souvent sa petite ville de Saint-Amand-les-Eaux (Nord) que Marx, pourrait ainsi hériter du fauteuil de maire d’ici la fin du mois. Et ainsi retrouver un mandat d’ampleur après son échec aux législatives. Car, comme le rapporte l’AFP, le maire coco actuel, Alain Bocquet, 78 ans, a annoncé samedi qu’il tournait la page après trente ans à ce poste, évoquant «le poids des années». Conséquence directe de cette décision : un conseil municipal est programmé le 30 janvier, et il ne fait guère de doute que Roussel sera désigné pour remplacer celui qui était son suppléant à l’Assemblée. «Evidemment qu’il sera maire», assure un communiste à l’AFP. Une pratique bien rodée des communistes : le maire sortant quitte son poste avant la fin de son mandat, pour permettre d’installer son remplaçant avant les élections municipales. Qui au