Menu
Libération
Chez Pol

Le deal de LR avec la macronie met à mal le bullshit médiatique de Wauquiez

Article réservé aux abonnés
En échange de son soutien à Yaël Braun-Pivet pour la présidence de l’Assemblée, la «Droite républicaine» doit obtenir de nombreux postes au Palais-Bourbon. Soit l’exact contraire de ce que prônait Laurent Wauquiez durant la campagne des législatives. Et le groupe DLR continue de se déclarer dans l’opposition.
Laurent Wauquiez, chef des députés LR (groupe Droite républicaine), jeudi 18 juillet 2024 dans l'hémicycle pour l'élection du président de l'Assemblée nationale. (Albert Facelly/Libération)
publié le 19 juillet 2024 à 10h25

Extrait de Chez Pol, notre newsletter politique réservée à nos abonnés : découvrez-la gratuitement.

Non, vous ne rêvez pas : deux partis ayant perdu des députés à l’occasion des dernières législatives se sont alliés jeudi 18 juillet pour offrir la présidence de l’Assemblée à la sortante Braun-Pivet. LR, qui est passé de 64 à 47 élus aux Palais-Bourbon, a donc permis à Renaissance – dites plutôt «Ensemble pour la République» à présent – qui est passé de 172 à 99 députés, de ne surtout rien changer au perchoir.

Naturellement, cette aide n’est pas gratuite, on n’est pas dans le camp de l’assistanat ici. En position de force puisque seul allié potentiel de la macronie, le groupe Droite républicaine (DR) a chèrement monnayé son soutien. Selon l’Opinion, Laurent Wauquiez a obtenu, en échange des votes DR, 7 postes pour son camp à l’Assemblée : 2 vice-présidences, dont la première pour Annie Genevard ; un poste de questeure pour Michèle Tabarot ; la présidence de la commission des Finances pour Véronique Louwagie