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Si on accepte l’idée rigoriste selon laquelle tout le monde a perdu ces élections législatives, puisque aucun des trois blocs en tête ne dispose seul d’une majorité absolue à l’Assemblée nationale, il faut quand même dire que certains ont plus perdu que d’autres. A commencer par la majorité sortante, qui, si elle a largement profité de la dynamique du front républicain pour sauver les meubles par rapport à ce que les sondages lui prédisaient, a perdu près de 80 sièges lors de ce scrutin. Cela s’appelle une défaite et les macronistes, à commencer par le premier d’entre eux, seraient bien inspirés de la reconnaître comme telle. Ce déni consternant n’est pas sain et même problématique pour une ex-majorité présidentielle qui doit, comme tout le monde, faire l’apprentissage du parlementarisme.
Un droit divin à exercer le pouvoir
Les Français, eux, ne s’y trompent pas, comme l’a par