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Le député Hugo Prevost exclu du groupe LFI, accusé de violences sexistes et sexuelles au sein de l’Union étudiante

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Les membres du groupe de La France insoumise à l’Assemblée nationale ont décidé ce mardi 8 octobre au soir d’écarter l’élu de l’Isère, après des accusations émises au sein du syndicat étudiant dont il était le porte-parole jusqu’en avril 2024.
Hugo Prevost à Paris, le 9 juillet 2024. (Denis Allard/Libération)
publié le 8 octobre 2024 à 22h34
(mis à jour le 9 octobre 2024 à 10h08)

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Des enseignements semblent avoir été tirés des affaires passées. Voilà ce qu’inspire la façon dont est gérée cette fois le nouveau cas d’accusations de violences sexistes et sexuelles auquel doit faire face La France insoumise (LFI). Après une réunion de groupe dans la soirée ce mardi 8 octobre, les membres du groupe LFI à l’Assemblée nationale ont décidé d’exclure Hugo Prevost, député de l’Isère, pour «des faits graves à caractère sexuel pouvant relever d’infractions pénales, antérieurs à son élection», selon un communiqué. Ancien porte-parole du syndicat l’Union étudiante (UE) entre avril 2023 et avril 2024, Hugo Prevost a été élu député en juillet dans la 1re circonscription de l’Isère contre le macroniste sortant, qui n’était autre que