«Qui compose ces groupes, comment sont-ils organisés, qui les finance ?» Le député La France Insoumise (LFI) Thomas Portes va demander avec sa collègue Mathilde Panot la création d’une commission d’enquête parlementaire sur la lutte contre les groupuscules d’extrême droite, annonce-t-il à Libération. Il entend déposer officiellement ce vendredi 21 mars au matin une proposition de résolution en ce sens, soutenue par l’ensemble des députés de son groupe, et organise dans la foulée une conférence de presse à l’Assemblée. L’objectif : faire le point sur cette mouvance dont il dénonce la violence, alors que ce mercredi 19 mars 2025 marquait les trois ans de la mort du rugbyman Federico Martin Aramburú sous les balles de militants du GUD. Informer le grand public, également, mais aussi, voire surtout, émettre des propositions pour élaborer une «réponse politique de l’Etat».
Les agresseurs, des racistes, et les agressés, les antifascistes, renvoyés dos à dos
«C’est la troisième fois que je dépose cette proposition», souligne Thomas Portes. Une commission de ce type, menée par la députée insoumise Muriel Ressiguier, avait pu voir le jour en 2019. Pourquoi remettre le couvert ? «Nous sommes à un point de bascule avec la conjonction de l’accélération de la