Le benjamin de l’Assemblée nationale, élu en juillet à seulement 22 ans, n’aura pas siégé longtemps. Ce lundi 30 septembre, le RN Flavien Termet a annoncé, «le cœur lourd», démissionner de son mandat «pour des raisons personnelles, d’ordre médical». «Ce mandat était plein de promesses et soyez sûr que si je prends cette pénible décision, c’est que j’y suis contraint», ajoute le futur ex-député de la 1re circonscription des Ardennes dans un communiqué publié sur Facebook et relayé par France Bleu Champagne-Ardenne.

A peine aura-t-il eu le temps d’être au cœur de sa première polémique, quand, lors de l’élection pour la présidence de l’Assemblée nationale, des élus du Nouveau Front populaire avaient refusé de lui serrer la main.

Une autre élection devra donc avoir lieu dans sa circonscription. Mais «cette démission n’est pas un abandon», assure dans son communiqué Flavien Termet, qui affirme que le Rassemblement national présentera à nouveau un candidat, et appelle ses électeurs à «lui faire confiance également».

Dans la circonscription dans laquelle le frontiste avait battu le député sortant Renaissance Lionel Vuibert, le premier tour des élections législatives avait déjà connu son lot de perturbations, rappelle le journal l’Ardennais : le 30 juin, deux bulletins ornés du logo du RN figuraient en effet sur la table de vote, et un recours avait été déposé pour dénoncer la présence d’un «candidat fantôme» et demander l’annulation de l’élection.