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Le gouvernement réduit ses dépenses en cabinets de conseil

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Le gouvernement Attaldossier
Deux ans après les révélations sur ce «phénomène tentaculaire», les ministères ont restreint leur usage des cabinets de conseil. Une agence interne à l’Etat, critiquée par les sénateurs, a été créée pour «rendre les politiques publiques plus économes des deniers publics».
Au ministère des Finances, en pleine affaire McKinsey, en mars 2022. (Denis Allard/Libération)
publié le 10 avril 2024 à 10h57

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Plus de deux ans après que les dérives du recours compulsif de la macronie aux cabinets de conseil, McKinsey et les autres, ont été mis au jour, ce «phénomène tentaculaire», selon l’expression du rapport sénatorial de 2022 d’Eliane Assassi (PCF) et d’Arnaud Bazin (LR), alimente toujours les débats. Les dépenses en prestation de conseil des cabinets privés effectuées par les ministères ont baissé.

Selon nos informations, elles sont passées de 271 millions d’euros en 2021, à 176,8 millions en 2022 puis 80 millions l’an dernier. Cependant ces données ne concernent que les dépenses passées via un accord-cadre de la Direction interministérielle de la transformation publique, soit un périmètre plus restreint que celui que les sénateurs avaient retenu dans leur rapport issu de quatre mois de commission d’enquête. Ils évaluaient, eux, à plus d’