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Depuis le temps qu’on s’échine à tenter de définir le macronisme, nous voilà fixés : ce n’est rien. Rien d’autre que la parole d’un homme qu’aujourd’hui plus personne n’écoute, même plus ceux qui l’avaient rejoint en croyant créer un nouvel espace politique. Les principaux leaders de ce qu’on ne peut décemment plus appeler le macronisme, refusent désormais de se revendiquer de cette étiquette. Ils vous font comprendre qu’Emmanuel Macron n’est plus leur sujet. Ils ne placent pas la photo du président sur leurs affiches. La décision solitaire, sans consultation des responsables des trois partis qui composent la majorité (Renaissance, le Modem et Horizon), de dissoudre l’Assemblée nationale aura été le point culminant de la faillite du macronisme comme tentative de recomposition du paysage politique.
Avaler puis recracher sans conviction
L’homme qui, en 2017, voulait construire un large espace central, briser la frontière, selon lui obsolète, q