Sur le plateau de Quelle époque, sur France 2, à l’automne, Karim Bouamrane avait affirmé rester au-dessus de la mêlée et «des extrêmes» : «Lorsque l’on fait de la politique, on ne doit pas se nourrir de radicalité ou de populisme, il faut remettre au centre du jeu des sentiments comme la bienveillance, l’amour ou la générosité.» Samedi 24 mai, le maire de Saint-Ouen a peiné à appliquer sa promesse. A la tribune du meeting parisien bouclant la campagne interne des anti-Olivier Faure rassemblés pour le congrès du PS derrière le maire de Rouen, Nicolas Mayer-Rossignol, Karim Bouamrane s’est emporté : «J’ai dit à LFI, à Coquerel chez moi [à Saint-Ouen, ndlr], c’est simple, si tu viens nous emmerder, un, on va te défoncer et ensuite on gagnera la circonscription, parce qu’on se fait respecter, nous, a-t-il lancé. Et les socialistes, c’est un parti qui se fait respecter, parce que c’est un parti qui gagne !» Et de conclure, sans que l’on comprenne exactement le lien entre les deux assertions : «C’est la raison pour laquelle, avec Nicolas Mayer-Rossignol, c’est la route de l’espoir, de l’espérance, pas que du changement, de la gagne.»
La sortie cash de @karim_bouamrane lors d'un meeting de soutien à @NicolasMayerNMR.
— Hugo Couturier (@HugoCouturier) May 24, 2025
"J'ai dit à @ericcoquerel, si tu viens nous emmerder, de 1 on va te defoncer et ensuite on gagnera. Parcequ'on se fait respecter nous. Le PS est un parti qui se fait respecter !" pic.twitter.com/EPFeneVZWy
Si, à la tribune, d’autres soutiens du maire de Rouen, le patron des sénateurs socialistes, Patrick Kanner, la présidente de la région Occitanie, Carole Delga et la numéro 1 de la fédération de Paris, Lamia El Aaraje, sourient, mi-amusés mi-gênés, les soutiens de la liste anti-Olivier Faure ont peu rela