Quarante-huit heures, le temps d’une escapade comme Chirac les aimaient, bain de foule et potée franc-comtoise au menu. C’était en mars 1996 et Claude Cattet s’en souvient encore. Vieux militant du RPR, il raconte avec nostalgie cette visite présidentielle, la déambulation dans le centre-ville de Besançon, et le Président, acceptant une montre Akteo offerte par le patron des commerçants, de lancer à la cantonade : «J’adore les montres !» Les heures glorieuses de la droite au pouvoir. Trente ans plus tard, toujours fidèle à la famille gaulliste, Claude Cattet attend dans la préfecture du Doubs, ce vendredi de mai, le candidat à la présidence des Républicains (LR) Laurent Wauquiez. Devant l’entrée de la salle Gustave-Courbet, il discute. «J’aime bien Wauquiez.» Et son rival, Bruno Retailleau, ministre de l’Intérieur ? «Il fait le boulot.»
Comme un concentré de l’âme militante LR, tiraillée entre l’ancien chef du mouvement, toujours populaire auprès de la base malgré sa simili traversée du désert ces dernières années, et l’ex-sénateur de Vendée, longtemps méconnu mais dont