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Reconnaissance de la Palestine : au fronton des mairies, la bataille des drapeaux

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Avant la reconnaissance de l’Etat palestinien par la France, lundi 22 septembre, plusieurs maires avaient fait accrocher le pavillon vert, noir et blanc au fronton de leur hôtel de ville quitte à engager un bras de fer avec les préfets. Ce vendredi, l’Intérieur a demandé à ces derniers de déférer au juge administratif de telles initiatives.

Un drapeau palestinien lors d'une réunion contre la dissolution du groupe Urgence Palestine et du groupe La Jeune Garde à Paris, France, le 6 mai 2025. (Bastien Ohier/Hans Lucas. AFP)
ParArthur Louis
Journaliste - Actu
Publié le 19/09/2025 à 9h27, mis à jour le 19/09/2025 à 11h05

A trois jours de la reconnaissance de l’Etat palestinien par la France, Bruno Retailleau a demandé, vendredi 19 septembre, aux préfets de s’opposer lundi au pavoisement des hôtels de villes du drapeau de la Palestine. «Le principe de neutralité du service public interdit de tels pavoisements», indique la place Beauvau, demandant aux préfets de déférer au juge administratif de telles initiatives.

Ces derniers mois, le sujet a amené de nombreux élus à se frotter aux représentants de l’Etat et à la justice. A Nice, Christian Estrosi (Horizons) avait accroché le drapeau d’Israël pour clamer son soutien aux otages retenus par le Hamas. A Gennevilliers (Hauts-de-Seine) Patrice Leclerc (PCF) avait hissé celui de la Palestine, «pour rappeler au président Emmanuel Macron sa promesse de reconnaître l’Etat [palestinien]».