Comment faire pour trouver du travail quand on est un militant d’extrême droite violent, dont le nom est associé à de multiples agressions révélées par la presse et dont le corps est tatoué d’inscriptions nazies passablement rebutantes pour un employeur potentiel ? Il suffit de s’adresser aux bonnes personnes et c’est ce qu’a réussi l’un des leaders du groupuscule violent GUD, dissous par l’Etat en juin, Marc de Cacqueray-Valmenier. En effet, selon une enquête de la Lettre, le jeune néonazi est employé depuis janvier dernier dans l’équipe de gardiennage d’une île de l’archipel des Glénan en Bretagne. L’île en question, privée, appartient à Vincent Bolloré.

Au menu de son exil breton, la surveillance de l’ancienne ferme, seul bâtiment de l’île du Loc’h, où le magnat d’extrême droite aime se ressourcer, ainsi que des tâches d’entretien et d’approvisionnement. «Dans les prochaines semaines, il encadrera quelques-unes des messes ouvertes au public, organisées à la demande de Vincent Bolloré depuis cinq ans sur l’île du Loc’h, chaque dimanche entre mi-juillet et mi-août. Comme les années précédentes, le milliardaire catholique pourrait participer à l’une d’entre elles», souligne la Lettre. Le jeune homme est pourtant sous contrôle judiciaire, notamment dans l’affaire du passa