«Ils entendaient continuer à faire du Parlement européen leur vache à lait.» Voici comment, après des semaines d’audience, le parquet avait qualifié en novembre 2024 les agissements des anciens eurodéputés du RN, dont Marine Le Pen, pour justifier ses réquisitions à leur encontre dans l’affaire des assistants fictifs du parti d’extrême droite. Le ministère public pronostiquait un risque de récidive devant le caractère inédit des détournements de fonds, l’incapacité des prévenus à regretter leurs actes voire à prendre l’affaire au sérieux.
A peine ce procès terminé, et alors que Marine Le Pen, condamnée en mars à quatre ans de prison dont deux ferme, 100 000 euros d’amende et cinq ans d’inéligibilité, tente de faire lever en urgence l’application immédiate de sa condamnation auprès de la Cour européenne des droits de l’homme (elle l’a annoncé ce mardi 8 juillet), le parti est confronté à un nouveau scandale financier.
Le Parquet européen a annoncé, ce mardi toujours, avoir ouvert une enquête c