Il déclarait vouloir être «prêt en cas de nouvelle dissolution». Le 5 octobre, l’eurodéputé Raphaël Glucksmann promettait, lors de sa rentrée politique organisée à La Réole en Gironde, de présenter au mois de juin suivant le projet de son mouvement, Place publique. Quelques mois plus tôt, il avait accepté de lui faire intégrer le Nouveau Front populaire pour faire barrage à l’extrême droite… et avait aussitôt regretté ce rapprochement de circonstances avec ses adversaires de La France insoumise.
Neuf mois sont passés et même si une nouvelle dissolution de l’Assemblée nationale ne semble pas s’annoncer à court terme, le parti social-démocrate aux 11 000 adhérents revendiqués a présenté ce lundi 23 juin sa «vision pour la France». «C’est un moment très important dans la jeune histoire de Place publique», s’est réjoui son co-président (l’autre est l’eurodéputée Aurore Lalucq) devant la presse et des militants, dans un bar-restaurant du Xe arrondissement de Paris.
«On a réussi à répondre à deux questions qui sont la base de la politique si on la prend au sérieux : qui êtes-vous ? Que voulez-vous ?» <