Extrait de Chez Pol, notre newsletter politique réservée à nos abonnés : découvrez-la gratuitement.
Chez Les Républicains (LR), on aime la tradition. Alors personne n’est surpris de voir réapparaître, aux premiers jours du gouvernement Attal, le fameux «ni ni» cher à la droite dite républicaine. Il n’est pas question cette fois de choisir entre l’extrême droite et un autre candidat mais de l’attitude qu’a décidé d’adopter le mouvement présidé par Eric Ciotti face à la nouvelle équipe gouvernementale. Avec 8 ministres sur 14 qui viennent de LR – ou de l’UMP – la droite est absolument cornérisée. Et retrouve donc son doudou préféré pour se rassurer : le «ni ni».
«Nous ne voterons ni confiance ni censure à ce stade. Pas de confiance car nous sommes dans l’opposition. Nous avons été élus dans l’opposition – mais pas une opposition qui dit non systématiquement», a défendu Ciotti hier soir sur TF1 avant d’ajouter qu’il avait «voté la réforme des retraites». «C’était un acte de responsabilité qui était très impopulaire dans le pays», a-t-il ajouté. Voilà qui est intéressant : dans quel univers vit Ciotti vu que, dans le nôtre, il n’y a pas eu de vote sur cette réforme adoptée par 49.3 ?