(Ce mezzé est un extrait de Chez Pol, notre newsletter politique quotidienne réservée aux abonnés)

Non seulement Emmanuel Macron n’est plus le maître des horloges, le virus ayant pris le relais, mais le «pari» du chef de l’Etat de ne pas confiner depuis fin janvier est contesté même parmi ses plus fidèles fanzouzes. Le Canard enchaîné ce mercredi nous apprend que Stanislas Guerini s’est fait l’écho des critiques contre l’élément de langage répété ad nauseam du «chaque jour sans confiner est un jour gagné», contestable quand il y a environ 300 décès quotidiens du Covid. Mardi matin, lors du petit-déjeuner des pontes de la majo, le patron de LREM a lâché : «Le doute s’installe entre le fait de savoir si nous gagnons un jour en ne reconfinant pas ou si, au contraire, on en perd un. […] Peut-être est-ce de l’entêtement que de ne pas confiner.» Fin janvier, le président du conseil scientifique, Jean-François Delfraissy, prévoyait «des conséquences sanitaires importantes mi-mars» si rien n’était fait. Résultat : l’épidémie semble