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Tambouille

«Le Premier ministre semble avoir fait siennes» les propositions de LR, selon Gérard Larcher

Dans une interview au «Figaro» ce lundi 9 septembre, le président du Sénat estime que Les Républicains pourront participer au gouvernement de Michel Barnier, issu de leurs rangs.
Le président du Sénat français, Gérard Larcher, quitte le palais de l'Élysée alors que le président français Emmanuel Macron rencontre les chefs de parti pour discuter de la nomination d'un nouveau premier ministre, à Paris, France, 26 août 2024. (Sarah Meyssonnier/REUTERS)
publié le 9 septembre 2024 à 21h19
(mis à jour le 9 septembre 2024 à 21h20)

La droite va sans doute participer au gouvernement de Michel Barnier car le Premier ministre a «fait siennes» ses principales propositions, a estimé le président (LR) du Sénat Gérard Larcher dans un entretien au Figaro publié ce lundi 9 septembre. «Le Premier ministre me semble avoir fait siennes nos propositions et je crois que nous pourrons participer au gouvernement», déclare ainsi le président de la chambre haute. «Cela me paraît logique car le dialogue que nous avons instauré avec Michel Barnier est fluide et je ne doute pas qu’il puisse nous apporter les garanties nécessaires. J’ai confiance en lui», ajoute-t-il.

Vendredi, les chefs de file des députés et des sénateurs LR, Laurent Wauquiez et Bruno Retailleau, avaient indiqué que la droite prendrait sa décision quant à une participation au gouvernement en fonction du programme de Michel Barnier sur le pouvoir d’achat, les finances publiques, l’immigration et la sécurité. Ils avaient laissé planer cette incertitude bien que Michel Barnier appartienne aussi à LR.

«Pas d’abrogation de la réforme des retraites»

En posant ses «conditions», à travers des propositions formulées en juillet, la droite a «insisté sur deux points», rappelle Larcher : «Pas de hausses d’impôts et pas d’abrogation de la réforme des retraites, sur laquelle nous sommes prêts à des ajustements».

Interrogé sur la possibilité que Barnier élargisse son gouvernement à des personnalités de gauche, le président du Sénat observe que «la gauche a fermé la porte en rejetant l’hypothèse Bernard Cazeneuve, en refusant toute participation à la réflexion collective, tout est dit». «Cette gauche, qui a menacé tout gouvernement non dirigé par Mme (Lucie) Castets, n’a pas fait preuve à mes yeux de sens des responsabilités». Avant d’ajouter : «Elle s’est mise toute seule en dehors».