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Libération
Le billet de Jonathan Bouchet-Petersen

Guerre à Gaza : le procureur de la CPI a raison, le droit s’applique à tous et toutes les vies se valent

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Gaza, l'engrenagedossier
La démarche de Karim Khan, qui consiste à qualifier les actes des uns et des autres sur le plan du droit international, n’a rien de «scandaleux», comme l’a dit Joe Biden. Elle ne renvoie pas dos à dos les belligérants de cette guerre, mais affirme plutôt que toutes les vies se valent.
Une manifestation anti-Netanyahou le 20 mai 2024 à Jerusalem. (Menahem Kahana/AFP)
publié le 21 mai 2024 à 11h40

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Il n’est pas question d’affirmer qu’il y a un signe égal entre le Hamas et le gouvernement Nétanyahou. Un groupe terroriste et un pouvoir démocratiquement élu, qui peut donc être chassé par les urnes, ne sont pas de même nature, il n’y a pas de débat sur ce point. Mais ce n’est pas l’objet de la démarche entreprise par le procureur de la Cour pénale internationale (CPI), Karim Khan, qui a réclamé lundi des mandats d’arrêt contre le Premier ministre israélien, Benyamin Nétanyahou, et son ministre de la Défense, Yoav Gallant, ainsi qu’à l’encontre des trois principaux dirigeants du mouvement islamiste palestinien Hamas − Ismaïl Haniyeh,