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Il n’est pas question d’affirmer qu’il y a un signe égal entre le Hamas et le gouvernement Nétanyahou. Un groupe terroriste et un pouvoir démocratiquement élu, qui peut donc être chassé par les urnes, ne sont pas de même nature, il n’y a pas de débat sur ce point. Mais ce n’est pas l’objet de la démarche entreprise par le procureur de la Cour pénale internationale (CPI), Karim Khan, qui a réclamé lundi des mandats d’arrêt contre le Premier ministre israélien, Benyamin Nétanyahou, et son ministre de la Défense, Yoav Gallant, ainsi qu’à l’encontre des trois principaux dirigeants du mouvement islamiste palestinien Hamas − Ismaïl Haniyeh,