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Libération
Un sujet épineux

Le PS toujours plus loin dans la guerre de chapelles

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Refondations, le courant du numéro 2 bis du PS Nicolas Mayer-Rossignol, s’est doté d’une association de financement. «D’un point de vue légal, on n’a pas d’autre solution», défend Lamia El Aaraje. «Ça va faire beaucoup de micropartis à gérer», fustige-t-on dans le camp Faure.
Nicolas Mayer-Rossignol et Lamia El Aaraje à Marseille, le 27 janvier. (NICOLAS TUCAT/AFP)
publié le 26 septembre 2023 à 11h56

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Un seul PS mais combien de divisions ? Ou plutôt, combien de micropartis ? Car Refondations, le courant de Nicolas Mayer-Rossignol, Premier secrétaire délégué du PS mais opposant anti-Nupes à Olivier Faure, s’est doté d’une association de financement, comme le révèle le Journal officiel ce mardi 26 septembre. Ce qui permet, notamment, de présenter des candidats et de financer des campagnes sur l’ensemble de la France.

«Le but, c’est de structurer le courant à l’échelle nationale. Et une association de financement est obligatoire. D’un point de vue légal, on n’a pas d’autre solution», explique Lamia El Aaraje, cadre de Refondations et première secrétaire du PS Paris, qui ne voit «aucun problème» à cette structuration qui permet de récolter des dons et de financer des actions – comme le lancement récent d’une revue – ou des événements. Elle assure par ailleurs qu’il n’y a «pas du tout de volonté» de s’émanciper du PS : «On fait les choses proprement, de manière transparente.»

«Ils auront bientôt plus de micropartis que de militants»

Ce qui n’est pas du goût de la direction. «Ça va faire beaucoup de micropartis à gérer», cingle-t-on dans le camp Faure. «Une