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Sept ans après «la révolution #Metoo», et quelques jours après la démission du député LFI Hugo Prevost accusé de violences sexistes et sexuelles (VSS), le Parti socialiste a décidé de prendre des mesures. Le bureau national du parti à la rose a en effet adopté mardi soir, et à l’unanimité, une résolution obligeant tout membre des instances nationales du parti et tout candidat à une élection au nom du PS à suivre une formation aux VSS.
«Ces obligations sont inscrites dans le Règlement intérieur du parti», écrivent les roses dans un communiqué. «Notre parti, qui est féministe, doit être exemplaire notamment vis-à-vis de ses cadres et de ses adhérents. Ce combat doit être mené par toutes et tous et non être délégué à quelques militantes», précise encore le texte, qui ajoute : «Le soutien aux victimes doit être clair et unanime qu’on soit élu(e) en responsabilité, ou qu’on milite dans les territoires.» Une formation contre les VSS sera ainsi proposée à tous les nouveaux adhérents socialistes. En outre, la résolution prévoit aussi «la pérennisation et l’opérationnalisation de la cellule d’écoute et de la commission de lutte contre le harcèlement et les discriminations, afin que tous les signalements puissent être traités efficacement».